Le Groupe Hervé
20 SEPTEMBRE - 28 OCTOBRE
Le Groupe Hervé est une entreprise dans le secteur du génie climatique constituée d’environ 2400 salariés. Mais ne vous y trompez pas, sous ses airs classiques, le Groupe Hervé a un fonctionnement tout à fait particulier, se rapprochant du modèle de l’entreprise « libérée ».
QUEL LIEN AVEC LA DEMOCRATIE ?
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Le fonctionnement du Groupe Hervé, c’est un peu la démocratie appliquée à l’entreprise. Le système de management fonctionne en réseau, par cellule de 15 personnes, sans hiérarchie de pouvoir. Chaque salarié est un intra-entrepreneur qui gère ses propres affaires, et les managers ont le rôle de catalyseurs. Ils évitent d’exprimer leur opinion, ne prennent pas de décision seuls mais tentent de faire émerger du groupe le consensus. Le manager catalyseur est un véritable chef d’orchestre, qui facilite l’émergence de ce qui fait “commun”. Dans l’entreprise, les employés discutent collectivement du montant de leurs salaires, ouvertement de leurs envies et de leurs frustrations. L’entreprise cultive la différence, car selon Michel Hervé, ancien PDG, la fraternité naît de la diversité.
Organisation du Groupe Hervé - Crédit Armel Le Coz
Michel Hervé - Président et fondateur du Groupe Hervé
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« Il faut faire fraternité pour dépasser les contradictions qu’on a entre les membres d'un groupe, sans pour autant inhiber les particularités de chacun. Le consensus n’est pas possible quand les individus se ressemblent trop parce que les gens vont chercher à faire différence. »
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« L’entrepreneur doit être un col bleu, c’est-à-dire un opérateur doté d’une énergie physique, un col blanc qui sera un analyseur avec une intelligence rationnelle et enfin, un col rouge qui aura une intelligence émotionnelle et sera donc un adaptateur. »
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« On ne peut pas faire fraternité dans un groupe de plus de 20 personnes. Au-delà, on n’arrive plus suffisamment à connaître l’autre. »
Christophe Merle - Manager catalyseur
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« Comme ils ont de l'autonomie, les techniciens sont fiers de ramener des affaires. »
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« Le rôle de manager ne devrait quasiment pas exister. »