Community organizing
AOUT 2016
Le community organizing permet de structurer la mobilisation sociale, notamment en faisant se rencontrer des personnes qui partagent les mêmes rêves/propositions et les mêmes revendications sociales afin de les porter auprès des décideurs économiques et politiques.
A Grenoble, les fondateurs de l’Alliance Citoyenne de l’Agglomération Grenobloise ont souhaité expérimenter ces méthodes, nées aux Etats-Unis, afin d’entrainer des améliorations directes dans le quotidien des habitants : conditions du logement social, ouverture des équipements publics, conditions de travail, etc.
Certains acteurs, comme Aequitaz, s'inspire du community organizing tout en remettant en cause certains principes.
QUEL LIEN AVEC LA DEMOCRATIE ?
Le community organizing questionne et façonne la démocratie en renforçant la capacité d’action des citoyens à un niveau très local, en lien avec leurs problématiques quotidiennes. Au niveau individuel, le community organizing forme et outille les citoyens pour qu’ils puissent s’adresser aux personnes, instances et organisations à même de répondre à leurs problèmes (ex : insalubrité des logements…). Au niveau collectif, il permet à des groupes d’habitants de se structurer et de s’organiser pour porter des revendications collectives.
​Aymeric et Antoine - Membres de l'Alliance Citoyenne de l'agglomération grenobloise
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« L'action collective cassent les clivages » mais elle ne suffit pas car « elle manque d'empathie. »
Manu Bodinier - Cofondateur d'ECHO et d'Aequitaz
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« La démocratie existe parce que les gens discutent de leurs problèmes privés dans le domaine public. »
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En parlant des actions de mobilisation du community organizing : « Il faut rendre le coût de l'action plus important que le coût de l'inaction. Mais il faut aussi mettre les valeurs sur la table au nom d'une commune humanité. Car si tu omets les valeurs, tu ne créées que des agents économiques rationnels en face de toi. »
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« Parfois le décisionnaire que tu cherches à influencer n'existe pas mais tu peux prendre une place dans le jeu d'acteurs. »
David Bodinier - Membre de l'Atelier Populaire d'Urbanisme
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« Là où les dispositifs de démocratie participative se plantent, c’est que le pouvoir, ça ne se donne pas : ça s’acquiert. »